Patrimoine

Les Maisons sur l’Agout, le jardin de l’Évêché, les hôtels particuliers du XVIIe siècle, le théâtre de style italien : découvrez le patrimoine de Castres. 

Castres dispose d’un patrimoine architectural, culturel et paysager diversifié, situé principalement dans le centre-ville, que l’on nomme « écusson ». On y trouve également des maisons à pans de bois et à encorbellement. La Ville de Castres s’inscrit dans un processus de protection du centre historique.

Les Maisons sur l’Agout  

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Maisons sur l'Agout

Maisons sur l'Agout, par Sandrine Serrano

Le long de la rivière Agout, en plein cœur de ville, ces maisons aux couleurs pastel ont été dès le Moyen Âge le lieu d'activité principale des Castrais. Elles abritaient différents corps de métiers tels que tanneurs, teinturiers, parcheminiers, papetiers et tisserands. Elles font aujourd’hui partie de l’image la ville. Rares sont ceux qui ne tombent pas sous le charme de leurs couleurs qui se reflètent dans la rivière. Pour beaucoup, elles sont, depuis 1990, propriété de l’Office Public de l’Habitat et sont donc habitées. 

 

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Le chemin de Saint-Jacques « Lou Camin San Jacme »  

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Saint-Jacques « Lou Camin San Jacme »

Saint-Jacques « Lou Camin San Jacme » , par stefanie

Castres est situé sur l’un des quatre grands itinéraires du pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle : la voie Tolosane, dite aussi voie d’Arles. En effet, la présence depuis 864 des reliques de Saint-Vincent, qui ont disparu à ce jour, fait de la ville l’un des pèlerinages mineurs sur la route de Compostelle. La coquille, emblème des pèlerins est encore présente sur plusieurs monuments castrais. Elle a servi de fil conducteur lors de la rénovation de la fontaine de la place Fagerie, tout près de l’église Saint-Jacques de Villegoudou, dont on peut apprécier le clocher-porche du IVe siècle.

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Les hôtels particuliers de style Renaissance  

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Cour intérieure de l’Hôtel de Nayrac

Cour intérieure de l’Hôtel de Nayrac, par stefanie

En parcourant les vieilles rues de "l’écusson" (centre-ville), lieux chargés d’histoire, admirez les beaux hôtels particuliers de style Renaissance :

  • Hôtel de Poncet : piliers ornés de cariatides et d’atlantes soutenant une loggia bordée d’une balustrade et de colonnes ioniques 
  • Hôtel de Viviès : bâti à la fin du XVIe siècle pour Monseigneur de Rozel, magistrat de la Chambre de l’Édit. 
  • Hôtel de Nayrac : il fut construit en 1620 dans l’esprit de l’architecture toulousaine, pour le Sieur Houlès, riche marchand drapier 
  • Hôtel Jean Leroy : XVIe-XVIIe siècles.

Visualiser les hôtels particuliers de style Renaissance

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L’ancien Palais épiscopal (Hôtel de Ville et musée Goya) et la cathédrale Saint-Benoit   

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Palais Episcopal.jpg, par Sandrine Serrano

 

Bâtiment majestueux de style classique, dressé en bordure de l’Agout, le Palais épiscopal fut inauguré en 1673 par l’Évêque de Castres, Monseigneur de Tuboeuf. Il intègre dans ses murs le beffroi, vestige de l’abbaye Saint-Benoit du IXe siècle. Inscrit à l’inventaire des Bâtiments Historiques, l’ancien Évêché, dont les plans ont été dessinés par Jules Hardouin-Mansart, l’un des architectes de Versailles, abrite aujourd’hui l’Hôtel de Ville ainsi que le musée Goya, musée d’art hispanique.

L’édifice fait face à la cathédrale Saint-Benoît, construite entre 1678 et 1718 à l’initiative elle aussi de Monseigneur de Tubœuf. Une cathédrale qui d’après les plans initiaux devait être l’une des plus grandes de France, mais a été réduite à de plus humbles proportions suite au décès de l’évêque en 1682.

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Le jardin de l’Évêché  

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Jardin de l'Eveche.jpg, par Sandrine Serrano

Le jardin qui prolonge l’Évêché a été dessiné par Le Nôtre, jardinier du Roi, au 17e siècle. Véritable bijou, car c’est un des rares exemples de parterres de broderies en France.

Le Nôtre maîtrisa les irrégularités du terrain de forme trapézoïdale, bordé par l’Agout, en déviant sa composition vers la droite pour lui donner plus de profondeur. Son chef d’œuvre fut le parterre à 4 compartiments, aux arabesques de buis se terminant par des enroulements soutenus et couronnés de palmes et de volutes.

L’axe apparent de ce magnifique ensemble est le point d’eau. De plus, ce jardin a été conservé dans son intégralité, ce qui lui donne une très grande valeur historique, culturelle et didactique, aussi bien au niveau national que régional. Il est labélisé Jardin remarquable depuis 2004.

 

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Le théâtre  

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Theatre Municipal.jpg, par Sandrine Serrano

Le théâtre de style rococo italien, inauguré le 17 avril 1904, a été construit sur des plans de Joseph Galinier, architecte de Toulouse et élève de Garnier. Le théâtre de Castres dispose de l’unique coupole peinte par Jean-Paul Laurens, décorateur de l'Hôtel de Ville de Paris, du Panthéon et du Capitole de Toulouse. Il est aujourd’hui le haut lieu de la scène culturelle castraise, très apprécié des acteurs, comme du public.

 

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Notre-Dame de la Platé et son carillon  

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Cloches du carillon de La Platé

Cloches du carillon de La Platé, par stefanie

L’église de Notre-Dame de la Platé, classée Monument Historique en 1987, possède un orgue exceptionnel.

D'après les dernières recherches d'Aimé Balssa, aucun orgue ne semble être installé avant 1835, bien qu'il soit prévu dès 1754. Il est reconstruit par Joseph Kern dans les années 80.

Lieu de culte, l’église ouvre occasionnellement ses portes au public lors d’événements culturels.

Riche de ses 34 cloches, le carillon de Notre-Dame de la Platé n’a pas cessé de sonner depuis son installation en 1847.

Tous les premiers dimanches du mois, il accueille un concert gratuit.

Notre Dame de la Platé a retrouvé ses couleurs, par Harmony Molinie

 

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La halle couverte de l’Albinque  

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Au cœur du quartier de l’Albinque, sur la place Pierre-Fabre, la halle couverte, construite en 1868, s’inspire du Pavillon Baltard édifié à Paris en 1853. Elle abrite un marché couvert du mardi au dimanche.

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Halle de l'Albinque.jpg, par Sandrine Serrano

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